La campagne électorale provinciale est en cours, avec pour terme le scrutin du premier octobre prochain. Les candidats tenteront de séduire les électeurs avec des promesses portant sur différents domaines : santé, éducation, économie, transport, familles, aînés…
Un enjeu devrait cependant dominer tous les autres : les changements climatiques. En effet, les conséquences de ceux-ci affecteront la majorité des secteurs de notre société, avec en premier lieu l’économie et la santé. Dans un monde où les événements extrêmes (chaleur, sécheresse, ouragan, feux de forêt…) ont déjà des impacts, qui n’iront qu’en s’aggravant au cours des prochaines années, il apparaît primordial que les administrations publiques s’efforcent d’une part de limiter les changements climatiques en entreprenant sans tarder une véritable transition énergétique, et d’autre part de préparer les communautés à s’adapter aux inévitables conséquences. Le statu quo n’est plus une option!
Nous devons demander aux candidats ce qu’ils prévoient faire à ce chapitre. Quels sont leurs objectifs et leurs stratégies pour atteindre ceux-ci. Allons à leur rencontre —ils seront beaucoup sur le terrain au cours des prochaines semaine— ou écrivons-leur. À cet effet, soulignons que Equiterre a mis en ligne une application qui permet d’envoyer des courriels aux candidats des différents partis.
La lutte et l’adaptation aux changements climatiques doivent désormais être nos priorités ; rappelons-le aux politiciens qui aspirent à exercer le pouvoir le premier octobre prochain.