Du 19 au 22 juin 2017, plus de 140 maires et 1 400 délégués se réunissaient à Montréal dans le cadre du 12e Congrès mondial de Métropolis. Notons que lors de l’assemblée générale de l’association, Denis Coderre a été réélu au poste de président.
Le fruit des échanges a été résumé dans la Déclaration de Montréal, où les signataires ont entre autres souligné :
« (nous) réaffirmons notre rôle et notre détermination à assurer la mise en œuvre effective de l’Accord de Paris sur le climat ainsi que la Déclaration du Sommet des élus locaux pour le climat, quel que soit le contexte politique international, ainsi que notre détermination à mobiliser une large coalition d’intervenants de tous les milieux afin d’assurer le succès de cet accord historique et vital pour l’avenir de notre planète et de l’humanité. »
On ne peut que se réjouir de voir les dirigeants des grandes villes de par le monde réitérer leur engagement dans la lutte aux changements climatiques. Celle-ci doit être menée tant au plan national que local, et les administrations des villes, où se concentre un part de plus en plus importante de la population mondiale, ont désormais un rôle de premier plan à jouer.
Il faut maintenant souhaiter que cet engagement se traduise en actions concrètes ayant un impact significatif sur nos émissions de GES. Peu de gens réalisent l’ampleur des efforts requis pour limiter le réchauffement planétaire à un niveau qui ne mette pas notre survie en jeu. La transition énergétique représente un immense défi qui exige des gestes ambitieux et parfois difficiles, comme par exemple réduire très significativement l’utilisation de l’automobile et stopper l’étalement urbain.
Au-delà de l’éloquence et de l’optimisme, nos dirigeant doivent aujourd’hui faire preuve de courage pour entreprendre sans tarder les actions nécessaires pour gagner la bataille du climat.