Cette étude produite par la Direction régionale de santé publique du CIUSSS du Centre-Sud-de-l’Île-de-Montréal (DRSP) suggère des façons d’améliorer la qualité de vie et les déplacements actifs.
La marche en milieu urbain est un mode de déplacement qui est bénéfique pour la santé et pour l’environnement. Néanmoins, le développement d’une « ville amie des piétons » nous renvoie collectivement à plusieurs enjeux, que ce soit de mobilité, de démographie, de participation sociale, de santé, de sécurité et d’aménagement.
Les pouvoirs publics et particulièrement les municipalités détiennent des leviers importants pour créer un environnement fonctionnel, convivial et sécuritaire pour les piétons. Pour y arriver, ils doivent s’appuyer sur une volonté politique claire pour appliquer les bonnes pratiques d’aménagement et de voirie. Les autorités municipales ont aussi besoin de données prenant en compte la perspective des usagers piétons sur leurs infrastructures. Ces données à l’échelle des rues et des intersections sont souvent limitées, voire absentes.
C’est pour répondre à cet enjeu que l’audit de potentiel piétonnier actif sécuritaire (PPAS) a été développé par la DRSP. Il s’agit d’un outil validé scientifiquement qui permet d’observer de façon systématique et standardisée plus de 80 indicateurs touchant l’environnement bâti dans lequel circule le piéton. Dans la même perspective, d’autres outils tels que des marches exploratoires et des méthodes d’urbanisme participatif ont été mis en application par le CRE-Montréal, la TCAÎM et d’autres organismes afin de raffiner le diagnostic piéton des divers milieux montréalais. Ces outils fournissent des données pouvant être utilisées pour caractériser les rues et orienter les interventions sur les trottoirs, les intersections, les usages du sol, l’accès au transport collectif, le paysage et l’aménagement pour la sécurité urbaine.