Dans ce texte d ‘opinion paru dans le Devoir du 25 juin 2016, Luc Gagnon, président d’Option transport durable et chargé de cours en développement durable à l’École de technologie supérieure, porte un regard critique sur le projet de Réseau électrique métropolitain (REM) de la Caisse de dépôt et de placement du Québec. Il y fait entre autre valoir que le REM ne réduira pas l’étalement urbain ni, au final, les émissions de GES. Au lieu de ce projet, M. Gagnon propose un « Grand Virage » visant une électrification des transports collectifs basée sur le principe du « bon mode au bon endroit ».
Pour un budget semblable au REM, le Grand Virage inclut les lignes suivantes de tramway : 1. Anjou/Pie-IX/CHUM ; 2. Laval (Saint-Mart in)/Pie IX/métro Pie-IX ; 3. Métro Lionel-Groulx/Lachine/aéroport ; 4. Centre-ville/pont Champlain/Dix30 ; 5. Centre-ville/pont Champlain/Taschereau/métro Longueuil ; 6. Centre-ville/Côte-des-Neiges ; 7. Le Carrefour/métro Montmorency/Bois-Francs.
Le Grand Virage inclut aussi 3 stations de métro : Pie-IX, Poirier et Bois-Francs. Cette dernière station est importante pour augmenter l’achalandage de la ligne Deux-Montagnes, car une grande proportion des usagers pourra alors prendre le métro à Bois-Francs.
Comme M. Gagnon, la Coalition Climat Montréal croît qu’on peut beaucoup mieux que le Réseau électrique métropolitain et, en ce sens, elle appuie le « Grand Virage ».
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